Oak Escape - Selle Français ♂

Visite du 19 novembre 2011

• Discipline : Aucune.
• Sortie : En main et au paddock.
• Bilan de la séance :

Aujourd’hui, je rencontre un autre étalon, mon nouvel. Un selle français d’un noir de jais à couper le souffle! On m’avait parlé de son caractère bien tremper mais je n’avais pas peur, je n’ai jamais eu peur. Je voulais apprendre à gérer un cheval un peu plus difficile que mon gros doudou de Dolce. De plus, j’avais eu un faible pour lui le jour ou j’avais croisé son regard noir. J’avais compris que je devais enchérir sur l’enchère que j’étais venu visiter pour mon simple plaisir et me faire saliver. Je n’ai pu résister à ce cheval magnifiquement bien bâtit.

Aujourd’hui, j’emmène le nouveau matériel à ma case, pas grand choses, juste quelques petits trucs qui ne se partagent pas comme un licol, par exemple. J’arrive à l’écurie et je vois mon Dolce me saluer. Je le caresse ne passant mais ce n’est pas sur lui que je suis venu me concentrer, ce matin. J’arrive au box et je me dis qu’il va falloir que je m’habitue à ce beau spectacle à mon arrivé. Deux belles grosses fesses noires directement appuyées sur la porte du box. Il va falloir que j’arrête de le comparer à Dolce. Vraiment, parce que sinon, je n’y arriverai pas. Je presse mon doigt sur sa croupe et la pression canalisée en un seul petit point réussie à le pousser de là. J’ouvre la porte du box en lui parlant gentiment et en caressant son corps. Il ne réagit pas vraiment mis à part ses oreilles qui sont pivotées vers moi. Je le caresse un moment et ça ne semble pas trop le déranger mais ni plus ni moins. Je ressors du box, un peu déçu mais je m’y attendais, après tout, ils ne sont pas tous pareilles. Je me ramène avec des brosses et m’active à la tâche. Il n’est pas très sale mes le pansage est quand même long car je le masse un peu en même temps. Encore une fois, pas grand réactions. Je me mords les lèvres en pensant. Okay, on va trouver quelque chose, soyez s’en sûres!

Je lui mets son licol puis le sort de l’écurie en remontant mon écharpe. Il me suit docilement jusqu’au moment ou le vent fait claquer une porte mal fermer ailleurs. Je voulais qu’il réagisse, mais pas dans se sens là! Prise par surprise, mon bras est entrainé vers l’avant dans son simili départ au galop. Il trottine sur place alors que j’essaie de le calmer, les oreilles et le regard en alerte. Je vais avoir des courbatures, je crois. Puis, soudain, ce n’est plus du tout le même cheval. IL faut que je marche plus rapidement mais je refuse que ce soit lui qui me guide et non moi. Je tiens bien fermement la laisse en le poussant vers l’extérieur du petit cercle qu’i lest en train de créer autour de moi. On fait des lignes droites, chéries, tes voltes, tu peux les garder pour une autres fois. Je lui parle doucement pour le calmer, pour attirer son attention sur moi et je le caresse pour le rassurer. Il est tout croche mais au moins, il me suit, alors ça me vas, pour une première fois.

Ce petit manège de fausses peurs et de braquages dure presque tout le long de la marche en laisse dans les petits sentiers. Vers la fins, il commence à se calmer et me suis sens que j’ai à le retenir mais il faut marcher vite. Mon cardio, je vais le bâtir avec lui, à marcher aussi rapidement. J’arrive ensuite au paddock et ouvre la porte. Je dois le retenir une fois de plus car il part dans un trot décadence et hystérique. Doucement que je lui dis. Laisse-moi courir qu’il me répond. Alors je le détache et je dois vite m’écarter alors qu’il part dans un bon coup de cul. Je reste à l’intérieur du paddock et je le regarde pendant quoi? Une demi-heure? Peut-être… Alors qu’il broute tranquillo, je décide de l’approcher. Son corps ne réagis pas mes ses oreilles le démasque. Il m’a vue ou peut-être plus entendu. Je me dirige donc vers lui et alors qu’il relève la tête pour me scanner, je tends doucement ma main vers lui en m’arrêtant. À l’intérieur de ma paume, vous devinez déjà ce qu’il y a. Il étend son encolure en faisant quelque petits pas pour atteindre les friandises en restant à l’écart de moi. Je sourie dans un petit soupire. J’espère pouvoir rejouer ce moment sans que j’aille à jouer avec sa gourmandise, qu’il vienne vers moi, confiant. Je l’aime quand même. ♥