Dolce Maestro - Warmblood ♂

Visite du 08 novembre 2011

• Discipline : aucune
• Sortie : au paddock
• Bilan de la séance :

La joie mélanger à l’impatience me vrillais l’estomac, me liquéfiais le cerveau. Aussi bien dire que je ne me rappelle plus trop de ce que j’ai fait aujourd’hui mise à part attendre. Attendre de rencontrer mon étalon Dolce Maestro, un magnifique warmblood comme j’en avais tant rêvé! J’allais enfin pouvoir me concentrer à cent pour cent sur une monture de choix qui excellaient d’ailleurs dans ma discipline de prédilection : le dressage. Je tambourinais sur mes cuisse, impatiente d’aller rencontrer le nouvel amour de ma vie, assise dans le bus de ville. On devait me prendre pour hyperactive mais je m’en fiche. Je pourrais bien passer pour n’importe quoi, de toute façon, on me croit déjà aliénée. Quand le véhicule public s’arrêta à l’arrêt après que j’ai tiré sur la poigné pour signaler au chauffeur d’y faire une pause de quelques secondes, je descendis presqu’en courant. Je marchai ensuite jusqu’à l’écurie et me dirigeai vers le bâtiment. Quand je tournai le coin pour entrer dans une magnifique écurie. L’odeur des chevaux entra dans mes narines et je la respirai à plein poumons, j’adorais humer l’arôme du foin et du pelage des chevaux. Certain citadin détesterais cette odeur comme moi je déteste celle de l’essence et eu l’aime, c’est comme ça, c’est la vie. J’appelai d’une voix incertaine, une peu gêner de parler seule dans l’écurie, on sait jamais, il n’y a peut-être personne. Alors que je m’apprêtai à rappeler mon étalon de nouveau, je vis des naseaux roses effleurer le dessus de la porte de son box et risquer un regard à l’extérieur. Il tourna ses grandes oreilles brunes vers moi et je m’approchai de lui doucement en lui tendant une main. Je le laissai me humer puis lui caressai doucement son encolure. Il me léchouilla les doigts encore empreint de l’arôme des carottes juteuses que je lui avais emmené. J’en sorti donc une de ma poche et la lui donnai. Je caressai sa joue avec mon pousse puis alla chercher son licol et une laisse dans ma case.

« Alors mon grand, tu le trouve pas un peu trop petit ce box? Moi si. » Lui dit-je en m’approchant et en démêlant la laisse.

J’ouvrai doucement la porte à moitié puis caressai mon étalon. Comme il se fit un peu encombrant, je lui demandai de se pousser en tapotant son poitrail de mon pouce. Il fit quelque pas derrière puis me laissa la place dont j’avais besoin. Je me positionnai comme à l’habitude, de parallèle, pour lui enfiler son licol, lui passant la laisse autour de l’encolure. On ne sait jamais! Ce fut un peu difficile de le lui attacher lorsqu’il fut mis car le beau bai secouait la tête de haut en bas, comme s’il avait un tic. Je fini par le calmer en faisant une pression rythmé entre les deux oreilles, ce qui le poussa à descendre la tête. C’est que je ne suis pas assez grande pour lui, moi!


Cela fait, j’ouvris la porte du box puis en sorti, mon étalon à l’arrière. Il marchait d’un pas rapide et cadencé et je du le remettre à sa place quelque fois lorsqu’il me bousculait. Je l’envoyai ensuite au paddock. Je retournai ensuite à l’écurie après l’avoir regardé un moment pour régler quelques petits trucs. Je mis en place tout mon matériel, emmené les moulés de mon cheval dans l’espace dédié à cet effet et fit son box. J’y ajoutai aussi un ballon que j’accrochai avec l’aide d’un autre client de l’écurie et je notai sur le tableau de l’écurie mes horaires de la semaine pour me réserver une carrière un minimum de fois, histoire de travailler pour de vrai et non de simplement apprendre à mon cheval à éviter les autres en carrière. J’allai régler également quelques paperasse, alla chercher mon vieille appareil photo et retournai au paddock. Je pris des millions de clichés de mon étalon puis le rentrai au box. J’étais contente d’avoir réussis à négocier le box avec la porte sur l’extérieur également. Pauvre enfant que d’être enfermer dans cette petite boite noir où il n’y a rien du tout à faire. Je le caresser un bon moment puis lui donnai une carotte et repartie chez moi. :)

Visite du 09 novembre 2011

• Discipline : travail en main
• Sortie : au paddock
• Bilan de la séance :

Aujourd’hui, j’ai décidé de la travailler en longe. Je préfère apprendre à connaître mon cheval avant de le monter. Je préfère tisser un lien avant de commencer à le travailler pour de vrai. C’est pourquoi, parce qu’il faut tout de même le faire travailler un peu, ce matin, on fait un peu de longe, histoire de le réchauffer un peu en vue des prochains entrainements.

En arrivant à l’écurie par cette mâtiné fraiche, je le voir sortir la tête du box dès que je l’appelle. On m’avait prévenu qu’i l s’attache vite! Je le caresse un moment mais je vois bien qu’il a de l’énergie à dépenser. J’attache donc un filet fait exprès pour lui barrer la route même si la porte du box est ouverte et je vais chercher mes brosses. Je les ramène de façon maladroite, ce qui me fait penser qu’i l faudrait que j’achète une boite ou tout simplement emmener un sac en attendant. Je passe sous le filet puis entreprend de lui passer l’étrille. Puis je passe à la brosse dure et à la brosse douce. Pour finir, je lui passe un bon coup de cure-pied qui fait du bien et je lui tresse à la vas-vite la queue. Je repars à mon casier et sort une longe, une chambrière et un caveçon. Je lui enfile celui-ci puis, la chambrière dans la main gauche et mon étalon dans la droite, je pars en direction d’un manège libre, histoire de ne pas simplement me faciliter la tâche avec un round-pen.

Je le fait tourner un petit moment au pas pour commencer puis lui demande le trot. Je dois insister un petit moment avec la vois et la longe pour que Dolce ralentisse un peu la cadence puis je lui fais faire quelques petits tours au galop. Ensuite on change de côté et on refait le tout. Je lui fais pratiquer des arrêts à partir du trot et vis versa, des départs au trot à partir de l’arrêt. Il est pas mal mais un peu raide dans les transitions. Voilà quelque chose que je pourrai travailler avec lui! J’essaie de lui faire dépenser un peu son énergie quoi! Après ça, je récupère le reste de la longe dans ma main et laisse la chambrière au sol. Ben quoi, je suis seul et on n’ira pas là. Je le pratique à reculer avec une bonne allure, pas d’un mouvement moue et saccadé comme il me fait la première fois. Je travaille un peu cela puis je le fait marcher et trotter en main. Je dois le calmer un peu au trot car il à tendance à vouloir accélérer même si sa tête reste vise à vis mes épaules. Pas très joli X) Alors je travaille ça puis essaie de lui faire faire un peu de cessions à la jambe mais sans grand succès. Je m’arrête sur la dernière qui me semble avoir de l’allure et le félicite avant de le rentrer sans oublier la chambrière.

Je lui cure vite fais les pieds malgré le fait qu’il n’y a rien du tout à par du sable. Je l’emmène ensuite au paddock et le laisse là un moment avant de revenir le chercher 1 ou 2 heures plus tard. Je le caresse puis lui donne des friandises avant de m’en aller.

Visite du 13 novembre 2011

• Discipline : Dressage
• Sortie : au paddock
• Bilan de la séance :

Aujourd’hui est le second grand jour! Je vais monter pour la première fois mon étalon!
Alors comme à l’habitude, j’arrive à l’écurie, le caresse, le panse, etc. Le bichonne quoi! Ensuite, je vais chercher mon matériel neuf, j’ai hâte de l’essayer! Alors, baladeurs aux oreilles, je selle et bride mon bibi après lui avoir fait des bandages polos pour soutenir ses tendons.

Je l’emmène dans la carrière puis descend les étriers. J’ajuste ma casquette, il y a un soleil de plomb par ce matin d’automne! J’y vois pratiquement pas sans ma précieuse casquette. Par contre, ça ne rend pas l’atmosphère plus chaude. En tout cas, mieux vaux ça qu’une chaleur étouffante, on va pouvoir bien travailler. Enfin bref, j’approche un banc, parce qu’il en grand, Dolce, et je monte en selle.

On fait quelques petits exercices pour se réchauffer, voltes, transitions, changement de main, etc. Je ne lui en demande pas trop, je veux juste le réveiller un peu et l’assouplir. Je ne lui demande pas de se placer tout de suite, tout ce que je veux, c’est qu’il étende l’encolure pour étirer son dos. Alors dans un cercle au trot, je fini par avoir ce que je voulais. Je reprends doucement les rênes, sans toutefois le placer encore, je lui laisse la tête base. Transition au pas puis trois ou quatre foulés et on repart au trot. Finalement, je reprends les rênes à une bonne longueur pour le placer mais évidement, ça ne marche pas du premier coup. Il faut quand même lui laisser une chance à ce jeune. Alors aujourd’hui, on lui apprend à se placer.

Je l’incurve beaucoup dans plusieurs figures dans tout les sens pour qu’il s’assouplisse, toujours et encore. Je fais le tout aux trois allures. Puis, quand je le sens bien, je le mets au trot et travaille sur son impulsion que je réussi à aller chercher assez facilement dans un trot allongé plus ou moins esthétique mais qui est très bien pour son niveau. Je lui fais également faire quelques cessions à la jambe au pas puis au trot. Pendant tout ces exercices, je lui demande de se placer puis au bout de quelques minutes, il se place enfin sans que j’aille à me battre avec lui.

Je le travaille ainsi encore une demie heure puis le fait trotter et marché les rênes longues en le caressant et en le laissant s’étirer de nouveau. Je débarque et le rentre à l’écurie. Je le desselle, le brosse le caresse et lui donne des friandises avant de l’emmener au paddock. Je retourne à l’écurie ranger mes choses et noter ses améliorations et les choses à travailler dans un cahier. Je dine puis je retourne au paddock le rentrer. ♥

Visite du 16 novembre 2011

• Discipline : Randonnée
• Sortie : au paddock
• Bilan de la séance :

Aujourd’hui, on fait autre chose. Je veux tester Dolce sous toutes ses coutures! Aujourd’hui, parce que je ne suis pas au top de mon énergie, on va en ballade. On va voir comment il réagit en extérieur. En entrant dans l’écurie, ce matin, j’ai même droit à un petit plus, un léger hennissement. Je lui tapote l’encolure en passant car je suis un peu en retard et je dois lui donner sa moulé! Je vais donc chercher ses grains et les lui verse dans sa mangeoire. Ils sont accueillis par un renâclement sourd. Je lui gratouille le front puis vais chercher mes brosses. Je le panse à l’intérieur de son box et je prends mon temps pour que lui en ai assez à manger sa ration. Après quoi, je sors tout le matériel et le laisse sur le bord de la porte. Je vais également chercher un plan de sentiers parce qu’à ce qu’on m’a dit, ils sont plus complexes qu’on ne pourrait le croire! En plus, avec mon sens de l’orientation hors pair, c’est certain que je vais me perdre! Je lui jette un coup d’œil puis le fourre dans ma poche dans un froissement qui en dit long sur l’état de la feuille. Je vais ensuite passer le licol à mon étalon avant d’aller le porter au paddock environ une demi-heure.

Quand je reviens pour le chercher, je suis armé de friandises et d’une laisse. Je passe sous la clôture et vais le faire courir un peu, pour le dégourdir en cette matinée! Je fais valser en l’air la laisse tout en me dirigeant vers ses flancs. Il part dans une série de coup de culs et de saut de moutons qui me font penser que, la prochaine fois, j’emmènerai une chambrière, histoire de ne pas me faire botter le cul. Je l’appelle ensuite pour qu’il apprenne à venir vers moi lorsque je vais le chercher au paddock mais ça prend un certain moment avant qu’il ne se rende compte de ce que j’ai à la main, un délicieux morceau de pomme fraichement coupé et tout juteux. Je peut vous dire que lorsqu’il l’as vu, il est vite disparue!
Ensuite hop! On selle et on bride et c’est partie en forêt! Je fais un bon moment au pas, je l’analyse, il ne semble pas trop inquiet même s’il lui est arrivé de regarder d’un drôle d’air quelques écureuils camouflés dans les feuilles d’automne ou les oiseaux s’envoler précipitamment. Le seul écart qu’il a fait, c’est lorsqu’une biche est sortit en bondissant des herbes hautes dans un champ à notre vue. Je crois qu’il s’en est vite remis! Ensuite, un peu de trot puis, quand je le peux et que le terrain n’est pas glissant, on galope! Dans une ligne droite, je le pousse à fond et le laisse se défouler dans un triple galop libérateur. Un moment, j’ai cru que je m’étais perdu mais en fait, non, vous ne savez pas comment ça aurait fini si je n’avais pas eu ma carte! Je le fait passer dans les hautes herbes, zigzaguer entre les arbres, descendre les talus et les remonté, passé un petit ruisseau, sauté un tronc cassé, bref, presque du trec cette balade!
Je reviens bien heureuse de cette sortie avec mon cheval, j’en avais bien besoin. Je l’emmène directement au paddock où je le desselle et le débride directement. J’apporte le tout à l’écurie, nettoie le mors et range le matériel dans le casier. Je prends ensuite mon vieux sac de plastique d’épicerie avec les brosses à l’intérieure et quelques friandises et retourne au paddock. Je le panse là, lui cure aussi ses sabot et en même temps de passer les brosses et l’étrille, je lui fais un petit massage plus ou moins professionnel mais il semble tout de même apprécier. Je le caresse, la récompense. Puis, je pose ma tête sur son épaule et j’écoute le vent. Je ferme les yeux et je ne m’imagine nulle part d’autre qu’ici même, en ce moment parfait. Je reste ainsi un moment, à respirer sur le rythme de ses battements de queues. Mes bras entourent son garrot et son poitrail. Et puis, un jour, il faut bien en finir, alors je vais à la barrière où j’ai laissé le licol et le rentre à l’écurie. Je lui fais un gros bisou et je m’en vais.
♥

Visite du 19 novembre 2011

• Discipline : Cross
• Sortie : aucune.
• Bilan de la séance :

Aujourd’hui, je ne sais pas ce que j’ai, mais je ne tiens pas à place un instant! J’ai une débordé d’Énergie assez instance t j’espère que Dolce ai assez d’énergie et de volonté pour ce qu’on vas faire aujourd’hui! On va aller sauter un peu même comme ça ne suffira pas à me tuer, on va aller en pleine nature! Vive le cross! Alors en arrivant à l’écurie, je salut mon étalon et le caresse énergiquement. Je crois bien que juste ce contact a réussi à le rendre plus fébrile. Il me regarde marcher vers le fond de l’allée, se demandant ce qu’il me prend, aujourd’hui. Parce que la dernière fois, j’étais tout le contraire d’aujourd’hui. Morne et flasque, comment j’ai fait pour survivre comme ça? On s’en fou! J’suis vivante, c’est ça qu’il faut, non? Non.

Je sors alors tout l’équipement à la vitesse de Superman et lui fait un bon pansage énergique en gigotant comme un vers sur le rythme de la musique à mes oreilles. Mon étalon me regarde drôlement mais ça ne semble pas trop le déranger de me voir pêter une bulle au cerveau! Ensuite, je lui pose des guêtres que j’affectionne tout particulièrement et je le selle sans oublier de lui ajoute un collier de chasse, on sait jamais, j’ai jamais vu comment réagissais la selle sur son dos! Ensuite, je le quitte un instant pour mettre mes bottes, mon gilet, mes gants et ma bombe puis j’agrippe la bride et la lui met. Ensuite je le sort et jute là, je sais qu’i la compris qu’on n’allait pas que tourner en rond dans un manège mais faire bien plus.

Je me dirige tout de même vers le dit manège et resangle puis monte. Je l’échauffe un peu au trois allures. J’ai choisie le manège exprès où quelqu’un n’avais pas rangé les obstacles, sa flemmardise va m’être utile. J’en profite donc pour tester un peu sa réaction à l’obstacle et il semble bien s’y plaire! D’ailleurs, il a un coup de saut qui n’a rien pour déplaire, très confortable. Je sors alors du manège puis me dirige vers le terrain de cross.

Je saut quelques obstacle pas trop difficile et imposants avant de me diriger vers un autre au peu plus gros. Je tente plusieurs spécimens d’obstacles fixes, certains m’intimidant moi-même! Je lui fais faire des contre-haut et des contre-pas, des obstacles dans des pentes et l’inverse. Je lui fais même sauter un obstacle dont le point de réception se trouve dans l’eau. C’est froid et je ne le fait qu’une fois car je vois bien que ça ne lui plait pas trop de patauger dans cette flaque glacée. J’essaie des obstacles que je ne connaissais même pas! Je fiat de tout et j’ai beaucoup de plaisir mais n’ayant aucun cardio, il faut vite que je me résigne à prendre une pause. Dolce aussi est essoufflé, mais bien moins que moi. Il va falloir que je commence à courir!

Je décide qu’on arrête là-dessus et je vais chercher le couvre reins que j’avais emporté et posé sur une barrière. Je le lui mets non sans difficulté, d’une façon très peu gracieuse mais bon, tant pis hein! On va ensuite marcher un peu dans les sentiers et sur le bord du rang sur lequel on se trouve. Une seule voiture passe durant tout le temps où on est sur le chemin et ça ne semble pas trop préoccuper mon bibi. Je le ramène ensuite à l’écurie, le desselle, et, comme il est encore mouiller, je vais chercher une meilleure couverture de refroidissement et la lui met. Je lui cure les sabots et le récompense avant de partir. Il peut garder sa couverture pour la nuit, croyez-moi. Je prends une bonne grosse gorgée de ma bouteille d’eau puis range tout le matériel avant de partir.